Artistes

MOHAMED LEKLETI (1965)

(1965)

Mohamed Lekleti est né à Taza au Maroc. Il vit et travaille à Montpellier (France). Il a obtenu un deug de cinéma à la faculté de Montpellier et une maîtrise d’arts plastiques à la faculté d’Aix en Provence . En 2011 il est lauréat du salon du dessin contemporain à Paris et devient en quelques années un des artistes emblématiques du dessin contemporain en France et au Maroc. En 2012, il expose au palais des beaux arts de Turin (INAC) . En 2013 il élabore un projet autour de la notion des frontières « visa pour un territoire » pour la Forteresse de Salses (monuments nationaux de France) et à la biennale de Marrakech puis en 2016, expose à l’Espace d’art Dominique Bagouet à Montpellier sous le commissariat de Michel Enrici (critique d’art , ancien directeur de la Fondation Maeght et administrateur de la Fondation Van Gogh) et en 2021 pour la biennale du territoire Centre d’art Panacée/Musée MOCCO Montpellier ( commissariat Nicolas Bouriaud). Il participe depuis à de nombreusesexpositions Musée de la banque Al Maghreb, centre d’art « A cent métres du centre du monde » Centre d’art « L’aspirateur « à Narbonne, Institut supérieur des BA de Besançon , Musée Paul Valéry Sète , Musée Frissiras Athènes ….) Il participe régulièrement aux salons d’art contemporains en France et à l’étranger : Art Dubai, Drawing now, Art Paris, Volta Basel, Slick, YIA, Art Elysées, 1.54 Marrakech Art Fair, 1.54 Londres/New York , Art on Paper Bruxelles…
En parallèle, Mohamed Lekleti investit l’espace public au travers d’oeuvres éphémères, commandes de villes en France et à l’étranger : nuit des musées en Allemagne, ville de Sète, ville de Carcassonne (en collaboration avec le musée des beaux arts), ville de Lodève (musée Fleury), Valence ….
« La proposition artistique de Mohamed Lekleti fait partie de l’expression de ceux qui savent que l’homme s’ingénie autant à faire qu’à défaire le monde. D’où la présence de figures dynamiques toutes emportées dans un moment de mutation et de métamorphose vers on ne sait quel destin : ce que nous voyons est en mouvement et propose un pont vers des récits oniriques. Le vocabulaire de l’artiste n’est pas pour autant celui de la dissimulation occulte mais d’une affirmation ouverte dont le sens est provisoirement suspendu au profit de la capacité que peut avoir un regardeur pour ranimer les ressorts de sa propre culture: Culture savante ou culture intuitive, culture de l’œil en tout cas.
En effet, à peine esquissé, le dessin de Mohamed Lekleti n’est déjà plus un dessin, il voyage : La photographie est parfois une aire de départ, le dessin technique un principe d’énergie, le dessin anatomique le témoin d’une jouissance possible, comme la représentation de la métamorphose des corps peut lancer un pont vers les mythologies.
Ce faisant Mohamed Lekleti maintient ouvert le travail qu’une génération, celle de Jean Le Gac par exemple, a ouvert dans les années 70 donnant au dessin la force de sortir de la clandestinité du carnet intime. Il est ici conquérant, mobile, scénographié, scénarisé attendant un autre imaginaire pour penser, voir et écouter.
Michel Enrici, historien et critique d’art
Les oeuvres de Mohamed Lekleti figurent dans de nombreuses fondations et collections en France et à l’étranger : Musée de l’IMA (Paris) Musée Frissiras (Athènes) Musée Paul Valéry (Sète) Fondation Al Quatan (Londres/Palestine) Fondation Blachère (Apt) Fondation Kamel Lazaar (Tunisie) Fondation Banque Société Générale, Centre d’art à Cent mètres du centre du monde, Musée MACAAL, Fonds Région Occitanie, Art Collector,Musée Macma (Marrakech) Collection royale (Royaume du Maroc) Art collector, Collection ClaudeLemand, Collection Palace Saadi…