Atallah retrospective

Naît au nord du Maroc, il étudie à l’Ecole des Beaux Arts de Tétouan, en Espagne, en Italie et en France par la suite.

Après avoir crée des paysages dans l’ex- Maroc Espagnol inspirés du travail de son Maître Bertuchi, il évolue vers des styles post-impressionnistes et expressionnistes tout au début de son séjour en Espagne.

En Italie il découvre le Zen et le Tao.Il s’interroge sur le Sujet / Motif & Expression / Technique.
1960-65. Une période de recherche sur la liaison Sujet – Technique.

La toile devient une grille, qui au bout de quelque temps et par un effet de Plein / Vide. Cette grille, latente, donne naissance aux carreaux. Madrid 1965.

Les arts traditionnels marocains l’inspirent, il songe à en faire un langage contemporain et universel.

En 1968 , Enseigne à l’Ecole des Beaux- Arts de Casablanca, il est l’un des initiateurs de l’exposition/manifeste « présence plastique » sur la place Djemaa el F’na à Marrakech.

En 1970, pour remplacer le tableau classique élaboré sur chevalet et encadré, il met à jour le concept du « MODULE », œuvre individuelle constituée d’un « carré » contenant un signe. Le Module dont les paramètres une fois enregistrés est une oeuvre impérissable et indestructible.

Prenant ses racines dans le Hard-Edge, et inspiré de l’art islamique Le Module, est une œuvre visuelle mais aussi un maillon incontournable de l’architecture.

Accolé, combiné, jumelé, ou juxtaposé à d’autres Modules, répétés jusqu’à l’infini ils forment une œuvre « Multiple ».

Ce concept s’apparente alors aux courants naissants, de l’« Art Systématique » et à une variante de l’ « Art Conceptuel » dans son expression la plus large et la plus basique, toutefois sans renier la référence à des impressions sensibles et des représentations particulières, destinées à engager le spectateur dans une prise de conscience.

En 1972, s’installe en France, fonde l’ATELIER de RECHERCHE ESTHETIQUE, espace dédié à la promotion de l’art contemporain, d’où sont organisés des événements culturels : Cercle, Carré et Triangle, Triennale de l’Abstraction, (Durant 4 mois, 16 expositions dans 10 lieux, 69 créateurs / participants).

Ecriture / Lecture… ( manifestation englobant 10 expositions et interventions dans le domaine de Peinture, Sculpture, Performance, Art Corporel, Art et Ordinateur, Photographie, Cinéma Expérimental, Vidéo, Typographie, Poésie sonore, Musique… 117 participants). Une « Journée de rencontres, CREATEURS – INDUSTRIELS » (17 Chefs d’entreprise, 20 Créateurs, 17 Personnalités du monde de l’art, de l’industrie et de la politique).

Il enseigne à l’Ecole des Beaux Arts de Caen, travaille sur divers systèmes de codage, crée à l’aide de l’ordinateur et produit une revue d’art en vidéo ( ARE Vidéo ).

Après un séjour à Grenade (Espagne) il conçoit « ARABESQUE » œuvre composée de 300 Modules, ensuite « VENTO », 400 Modules, « CONTINUELS », 137 Modules et « INCLINAISONS », -encore inachevée-, séries d’œuvres issues de différentes méthodes de superpositions et de permutations. 1974-2005.

De retour au Maroc, à Marrakech il s’emploie à réunir et à terminer de reconstituer tout ce qui subsistait de son œuvre avant son départ pour la France.